SciELO - Scientific Electronic Library Online

 
vol.23 número1Utilidad de la dosificación de adenosin deaminasa en el diagnóstico de la tuberculosis pleural: Primera experiencia nacional índice de autoresíndice de materiabúsqueda de artículos
Home Pagelista alfabética de revistas  

Servicios Personalizados

Revista

Articulo

Links relacionados

Compartir


Revista Médica del Uruguay

versión On-line ISSN 1688-0390

Resumen

RIZZI, Milton. Bicentenario de la expedición de la vacuna antivariólica y su introducción en el río de la plata. Rev. Méd. Urug. [online]. 2007, vol.23, n.1, pp.7-18. ISSN 1688-0390.

Résumé La variole a été la maladie la plus importante dans toute l’histoire épidémiologique de l’humanité. Elle a causé plus de morts d’êtres humains que l’ensemble de toutes les guerres. Avant l’apparition du vaccin, à la fin du XIIIe siècle, la seule procédure pour prévenir cette affection était la dangereuse variolisation, qui était coûteuse et avait une mortalité de près de 2%. Finalement, le roi Carlos IV d’Espagne (règne 1788-1808) avait souffert de très près la variole, étant donné que cette maladie déformante avait touché l’une de ses filles. A cause de cela, peut-être, ou bien pour une simple philanthropie bourbonienne, il a décidé d’envoyer en Amérique et aux Philippines, une expédition sanitaire afin d’administrer la vaccination des habitants de ses territoires coloniaux. Dans ce but, le 30 novembre 1803, un groupe composé de 4 médecins, deux chirurgiens, trois infirmiers, une rectrice et 22 enfants galiciens abandonnés, est parti, avec comme mission de porter le vaccin de bras à bras. L’expédition à bord de la "María Pita" a fait des escales et des vaccinations aux Canaries, Puerto Rico, la côte du Venezuela et à Caracas. Plus tard, en mai 1804, l’expédition a été divisée en deux. Le parcours sud-américain, à la charge du docteur Joseph Salvany, a réalisé des vaccinations dans les actuels états de Panamá, de la Colombie, de l’Equateur, de la Bolivie et du Pérou. Le gros de l’expédition sanitaire a continué sous la direction du médecin en chef, le Docteur Francisco Xavier de Balmis, et a vacciné au Mexique, Guatemala, Nicaragua, Costa Rica et les états actuels de Nuevo México, Arizona, Texas et Californie. En février 1805, Balmis a quitté Acapulco à bord du "galion de Manille" et est arrivé aux Philippines en avril. Plus tard, il est parti vers la colonie portugaise de Macao et la ville chinoise Canton, où il a poursuivi les vaccinations. Balmis est rentré en Espagne en 1806, en faisant le tour du monde et en faisant escale à Santa Elena. Il est arrivé à Lisbonne le 14 août. Le vaccin antivariolique est arrivé au Río de la Plata le 5 juillet 1805 à bord du vaisseau négrier portugais "Rosa del Río". La variole a été finalement éradiquée de la surface de la terre en 1978. Francisco Xavier de Balmis, dans une prouesse jamais réalisée avant par aucun médecin, a fait le premier tour du monde en vaccinant plus de 250 mille personnes, dont la plupart des enfants, et a accompli une mission sanitaire héroïque et inouïe que nous rappelons et honorons aujourd’hui, à l’occasion de son bicentenaire.

Palabras clave : VACUNA CONTRA VIRUELA [historia]; HISTORIA DE LA MEDICINA.

        · resumen en Español | Inglés | Portugués     · texto en Español     · Español ( pdf )

 

Creative Commons License Todo el contenido de esta revista, excepto dónde está identificado, está bajo una Licencia Creative Commons